Une belle équipe : quand l'égo s'efface au profit du "nous"


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Pourquoi certaines équipes nous marquent, nous inspirent, nous élèvent ? Pas seulement parce qu’elles sont performantes, mais parce qu’elles incarnent quelque chose de plus grand : une harmonie, une fluidité, une confiance qui dépassent les individus qui la composent.

C’est ce que Charles Pépin évoque dans l’un de ses podcasts : une "belle" équipe, c’est celle où chacun joue sa partition, sans vouloir prendre toute la place, où l’énergie circule, où l’on se sent relié à un but commun. Mais pour qu’une telle équipe existe, il faut apprendre à apprivoiser un acteur intérieur parfois encombrant : l’ego.

L’ego : un allié précieux… à canaliser

L’ego n’est pas un ennemi. Il est une construction psychique nécessaire :

  • Il nous aide à nous affirmer, à tracer notre voie, à développer notre estime de soi.
  • Il nous pousse à vouloir progresser, être reconnus, exister socialement.

Mais quand il devient envahissant, l’ego se met en travers du lien :

  • Il veut avoir raison à tout prix,
  • Il cherche à dominer, à impressionner,
  • Il prend mal la critique, rejette le doute, déteste la vulnérabilité.

L’excès d’ego en équipe : le frein invisible

Dans une équipe, un ego surdimensionné nourrit la compétition interne, les non-dits, les rivalités, les luttes de reconnaissance. On parle les uns à côté des autres, on collabore sans vraiment coopérer. Et petit à petit, c’est la confiance qui s’érode, et donc la performance.

À l’inverse, une belle équipe, c’est une équipe où l’on peut :

  • briller sans éteindre les autres,
  • se dire les choses sans crainte,
  • s’appuyer sur l’autre sans peur de perdre la face.

Cultiver le "nous" sans renier le "je"

Il ne s’agit pas de faire disparaître l’ego, mais de le mettre à sa juste place. En coaching, cela passe par des leviers concrets :

  • Prendre conscience de ses propres mécanismes égotiques (besoin d’avoir raison, de contrôler, d’être reconnu).
  • Pratiquer l’écoute active : écouter pour comprendre, pas pour répondre.
  • Accepter la vulnérabilité comme force : oser dire "je ne sais pas", "j’ai besoin d’aide".
  • Se connecter à une intention collective, un "pour quoi" plus grand que soi.

"Il n’y a pas de confiance sans un peu de mise en danger de soi." Charles Pépin

 Et pour conclure, si l' équipe était le lieu pour se dépasser mutuellement? 

Une belle équipe ne repose pas sur la somme des talents, mais sur la qualité du lien. Elle nous transforme, nous pacifie, nous révèle.

Et si nous mettions moins d’énergie à vouloir exister contre les autres, et davantage à exister avec ?


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